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Mon Voyage

  • Photo du rédacteur: mvang
    mvang
  • 23 nov. 2018
  • 3 min de lecture

Mon Voyage


J'avais cinq ans. Ma famille et moi avons immigré de Thaïlande aux États-Unis. Nous sommes arrivés sans argent, sans avoir des connaissances de la langue anglo-américaine. Juste avec l'espoir de changer nos vies pour le mieux. Moi, la fille unique de deux parents réfugiés, je suis devenue l’aspiration de la réussite typique « du rêve américain ». Oh quel rêve c'était et c'est encore. J’ai commencé mes études à l’école quatre mois après. J’ai commencé à oublier moi-même. J'ai commencé à oublier ma propre langue maternelle. Mon propre héritage. C’est cela qui permet de réussir aux États-Unis. J’ai essayé de devenir une vraie Américaine. Ni hmong, ni thaï, ni réfugié. Une Américaine. J’ai oublié qui j'étais réellement. Cet état d’esprit n’existe pas. Aujourd’hui, je suis très fière d’être hmong et thaï. Je peux encore parler ma propre langue maternelle, le hmong. Je suis hmong avant d'être américaine. Je me suis appris à comprendre l'importance de mon héritage. J’ai compris l'importance de ma propre langue maternelle pour la construction de mon identité personnelle. J’ai connu comment traiter avec respect les personnes ayant d'autres racines ethniques. Parce que personne n'a plus le dos que ton peuple, pas même les Américains et leurs rêves.


Mon histoire suit également le style d'écriture de Nina Bouraoui en ce qu'elle présente l'utilisation constante de phrases courtes et parfois, de phrases incomplètes ou l’utilisation de la hypotaxe afin de relayer une couru de conscience et aussi d'émotions. Bouraoui choisit ses phrases courtes et incomplètes afin d'afficher un sentiment de dureté et de découragement avec son identité. Par exemple, dans Garçon Manque, elle décrit brièvement ce qu'elle garde à la page 17 : "Ma voix. Mes cheveux trempés. Mon identité chassée". Ces phrases seules sont solides et n'ont pas besoin de descriptions ni d'explications supplémentaires pour savoir qu'elles ont une valeur. De plus, son utilisation de phrases simples sous forme d'anaphore amplifie également son style d'écriture et par conséquent son message ou son parcours pour se définir. Elle laisse beaucoup d'informations à interpréter par le lecteur et à travers cela, crée son autofiction. De même, j'ai choisi de me concentrer sur son style d'écriture parce que je vois que nos histoires sont similaires en ce sens que tous les détails ne doivent pas être parlés pour qu'il y ait un sens à ce qui a été écrit. Je vois que mon histoire est la mienne et ce que je choisis de partager avec le public est toujours la vérité.

Dans une écriture de soi, l'auteur peut avoir la subjectivité égale à soi et à la conscience. Nina Bouraoui, bien qu'elle ne soit pas le personnage de son roman, décrit et attribue son personnage Nina à sa propre histoire et à son éducation d'enfant mixte. Cependant, puisque son personnage n'est pas vraiment elle, les pensées et la conscience du personnage ne correspondent pas à la subjectivité dans laquelle l'auteur se considère. Son roman n'est pas personnellement son histoire mais plutôt un reflet. En comparaison, mon court extrait possède la caractéristique du moi étant égal à la subjectivité de cette histoire et ces pensées sont les miennes et en toute honnêteté. La façon dont je me voyais est exprimée à travers mes pensées passées d'aspirations et de rêves.


Cette évolution est toujours ma propre vision subjective de mon histoire. De plus, l'écriture de soi, notamment dans une autobiographie telle que définie par Philippe Lejeune, est une histoire de la personnalité de l'auteur. Mon travail présente une brève chronologie de mon histoire et de l'évolution de ma personnalité et de mes croyances, ce qui le rend adapté aux contextes d'une écriture de soi.




 
 
 

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